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Coller (se)

Coller (se)

Delvau, 1864 : S’unir charnellement, au moyen de la « moiteuse colle » que vous savez. — Cette expression, qui s’applique spécialement aux chiens, lesquels, après le coït, se trouvent soudés mutuellement, cul à cul, à la grand-joie des polissons et au grand scandale des bégueules, cette expression est passée dans le langage courant moderne pour désigner l’union illicite d’un homme et d’une femme. Que de gens croyaient ne s’être rencontrés que pour se quitter, qui sont restés collés toute leur vie !

Delvau, 1866 : v. réfl. Se placer quelque part et n’en pas bouger.

Delvau, 1866 : v. réfl. Se lier trop facilement ; foire commerce d’amitié avec des gens qui n’y sont pas disposés.

Rigaud, 1881 : Arriver à vivre en état de concubinage.

Rigaud, 1881 : Absorber, avaler.

J’ai pris du Tokai… à six francs la bouteille : je m’en suis collé deux.

(E. Labiche et Ph. Gille, Les Trente millions de Gladiator.)

Colle-toi ça dans le fusil.

(V. Hugo.)

France, 1907 : S’unir librement.

Maintenant, ses parents étaient partis loin de Paris, l’épicier ayant mis la clé sous la porte, et Solange vivait maritalement avec Camille. Le lis, en perdant sa pureté, avait en même temps perdu sa position de « première ». Le moyen, en effet, d’aller travailler chaque matin, lorsqu’on s’est collée avec un gaillard faisant de la nuit le jour ?

(Paul Alexis)


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